À l’air gît toujours une goutte d’eau

Il m’arrive de la provoquer en pleurant, surtout quand j’épluche les oignons. C’est vrai aussi quand je suis triste. Parfois, quand je sors de la douche et que je m’essuie mal, il peut aussi en rester une. Moins fréquemment, je peux l’accueillir quand je fais du sport tel un élixir rare que l’on ramène en trophée. En ce moment, je la côtoie matin, midi et soir en signe de notre cohabitation suscitant quelques efforts respectifs. De toute façon, je dois me faire une raison car Terre-Mère ne mettra jamais gras minet à la porte. Je devrai donc vivre encore longtemps avec…

… La goutte au nez.

© Les faits Plumes

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