D’élytres d’amours

De ce silence

d’où je tais cris et angoisse

j’observe ces haies crispées

par l’abandon des oiseaux

qu’elles abritent en temps de paix

Et quand épuisé

par tant de langueur sans voix

mon corps il dort

je franchis ces couloirs épais

happée par tes maux

Alors je me réveille enfin

et je t’écris d’un crayon de soleil

juste parsemé d’ailes liantes

qu’il n’y a guère lieu de s’inquiéter

puisque nous nous aimons

et que d’élytres d’amours

continuent de battre

dans les veines de la terre

© Les faits Plumes

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