Mes deux moi ailes

Elle ne sait pas encore que ça va passer. Tous ces fracas et autres cacas de la vie qui la freinent dans son élan. Les fées calent encore devant leur cas fée. Il leur faut encore moudre le grain car elles le savent…. Il n’y a poids de blé sûr qui ne puisse être moi sonné dans un pré vert prés de soi. Il manque encore quelques bleues haies, ces quelques bleus de mûres qui changent la structure même de ces cassis désespérés. Elles en font leurs affaires. Aucun cas si désespéré ne leur a jamais résisté. Résister, c’est la seule chose qu’elle s’est bien permise de faire pendant que les poteaux laids dressaient le mur de sa prison. Les prix sont souvent lourds à payer se disait-elle parfois. Le prix de quoi ? Le prix d’exister ? Pour vivre vrai c’est à part aimant certain…

Elle ne sait pas encore que ça va passer. Ailes…. Je lui tiens encore la main.

Elle, demain je lui lâcherai la main.

Demain, elles seront deux d’ailes fines.

@ Les faits Plumes

13 réflexions sur “Mes deux moi ailes

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  2. De William Blake (157-1827) « L’oiseau a son nid, l’araignée, sa toile, et l’homme, l’amitié. »

    <Ré-sistance, Ré-silience et Ré-création … 🙂
    Les Ré ont de bons lendemains !

    😉 Mercis partagés, aussi, chère Jolie Jolie Plume, tellement inspirante, tout au long de vos sensibles publications !

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