Elle n’aimait pas ce qui n’était pas teint. L’absence de cols aux rations généreuses juste au-dessus de ses saint-frusquin suffisait à éteindre le rose bonbon de ses joues de cerises atypiques. Ainsi, pour entretenir son précieux rouge-gorge, elle aimait roule été, les soirs ensoleillés, sur les artères encore chaudes, sans ne jamais utiliser le frein qui aurait tout simplement mis un terme au rappel de ce qui l’éclairait nuit et jour. D’ailleurs, à l’issue de l’été, lorsque l’eau tonne un peu plus, il lui suffisait de poursuivre sa voie en ne s’interrogeant que sur ce qui n’était pas un détail : « Cape ou pas cape »? Cela dépendait des jours. Mais cela l’arrangeait d’être poussée par le vent à la recherche d’une vie taisse pouvant échapper aux blaireaux. Et lorsque les grands froids divers et variés arrivaient, elle substituait à ses petites roues des temps non glissants, l’âme verticale de son cœur pas teint encore par la poussée des perce-neiges, tout en gardant les deux pieds Parterre. Et puis, quand le printemps revenait, elle avait l’impression-minute de ne plus savoir où donner de la tête tant l’explosion des couleurs qui s’offrait à elle, à chaque fois qu’elle se laissait glisser sur l’arc-en-ciel de ses pans art, était assez pour qu’elle retrouve sabot et prenne son pied au milieu de ces riches lieux !

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