Membranophone en forêt

Dans l’accordéon du jour et de la nuit, les violons courent le long des hautbois où, au dessus des feuillus, quelques pies à nos côtés réveillent une clarinette d’espoir de liberté.

En même temps et juste en dessous, les guis tardivement découverts hydrolent nos yeux des sèves absorbées à quelques arbres par trompette.

L’amas de feuilles éparpillées sur le sol se gage de l’absence de trombones pour les assortir mais démontre que le tambour à sa guise les éléments d’une vie passée pour en garder un orgue de souvenirs astucieusement mis en sourdine.

Un peu plus loin, la mare à canard atteinte dans la foulée de quelques carillons s’ouvre comme une boite à musique mimant les sons d’un spectacle de caquètes.

© Les faits Plumes

L'intelligence des plantes et les bienfaits des arbres

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