Tout est parti de la mer. On a fini par se rassembler, ne sachant pas trop ce qui se passait. L’esprit grégaire sûrement… Et sans le savoir, nous donnions forme à un arbre. Une étoile au sommet. Nos mouvements devenaient art. Guidés.
Et puis, un peu comme un « ça peint » lointain qui méprise les pins sots, on l’a entendu venir. Cela venait maintenant du ciel. Il arrivait, pas chat, en beauté, comme un félin prêt à attaquer. Il grogna somptueusement. Sous le coup des faisceaux lumineux, le sapin n’était plus. De nous, il ne restait plus qu’un arbre parmi les arbres…
Les couleurs finirent par s’estomper puis par disparaître totalement. Le vert resta. Nous n’avons pas compris de suite. Tout c’était passé si vite…Jusqu’à… Jusqu’à…Jusqu’à ce que je me réveille dans ma baignoire ! Verte de peur ! Ouf ce n’était qu’un cauchemar.
[ Note au lecteur: au moment où vous lisez ces mots, le je a mis le nous a genou. La créature ne sait pas encore qu’elle en est une. Les toiles de mer forment désormais une couche épidermique suffisamment épaisse pour la protéger des concours d’épines’up. Il lui faudra maintenant, apprendre à renoncer à devenir une star et à mobiliser ses atouts profonds non pas pour passer le concours Lepine mais seulement pour savoir qui elle est et détecter les cons- courants pour suivre sa propre étoile]
© Les faits Plumes
Elle m’ennivre tant que bourré je me ratatame le nez sur les bas-fonds marins. 😁
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Quelle histoire ! Brillante, elle scintille et me branche, épique elle pique et colégram.
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😄😄😄
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😜
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Super! 😄
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Merci Francine, je vous souhaite une très belle journée
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