Un titre bien trouvé qui s’accorde parfaitement avec cette jolie photo bien de saison. J’aimeAimé par 1 personne 29 octobre 2018 à 8 08 52 105210
Merci La Plume… Je vous souhaite une belle soirée 🌙 J’aimeAimé par 1 personne 29 octobre 2018 à 21 09 12 101210
LE PLESSIS-BOURRÉ Un arbre éperdument jette ses bras au ciel Car le lierre à la longue l’a étranglé : On le voit qui voudrait à tout prix s’agripper A tout ce qui passe en fait de nuages, brumes, Mais il ne saisit rien, et c’est l’insaisissable Qui s’empare sournoisement de lui, l’évide, Le point de l’écorce au cœur sans que compatissent Pour autant les étourneaux qui viennent en bandes S’y poser, y sifflant et modulant leurs notes, Surtout quand le soleil descend, visible ou non, Et qu’il va faire nuit. Et quand toutes les choses Seront dans le noir, il sera encore là De tous ses rameaux morts mêlé à l’univers Dans la proximité des constellations. Robert Marteau J’aimeAimé par 1 personne 24 novembre 2018 à 10 10 48 114811
Bonjour Alain et un immense merci pour le partage de ce sublime poème… Une découverte heureuse. Je vous embrasse et te souhaite un beau week-end.. Delphine, toujours admirative, qui n’arrive pas encore à enfiler son tu-tu…. J’aimeAimé par 1 personne 24 novembre 2018 à 11 11 00 110011
Le tu-tu n’empêchant pas la grâce de dense fais des pointes devant la glace pour qu’elle se barre… J’aimeAimé par 1 personne 24 novembre 2018 à 11 11 06 110611
Un titre bien trouvé qui s’accorde parfaitement avec cette jolie photo bien de saison.
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Merci La Plume… Je vous souhaite une belle soirée 🌙
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LE PLESSIS-BOURRÉ
Un arbre éperdument jette ses bras au ciel
Car le lierre à la longue l’a étranglé :
On le voit qui voudrait à tout prix s’agripper
A tout ce qui passe en fait de nuages, brumes,
Mais il ne saisit rien, et c’est l’insaisissable
Qui s’empare sournoisement de lui, l’évide,
Le point de l’écorce au cœur sans que compatissent
Pour autant les étourneaux qui viennent en bandes
S’y poser, y sifflant et modulant leurs notes,
Surtout quand le soleil descend, visible ou non,
Et qu’il va faire nuit.
Et quand toutes les choses
Seront dans le noir, il sera encore là
De tous ses rameaux morts mêlé à l’univers
Dans la proximité des constellations.
Robert Marteau
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Bonjour Alain et un immense merci pour le partage de ce sublime poème… Une découverte heureuse. Je vous embrasse et te souhaite un beau week-end.. Delphine, toujours admirative, qui n’arrive pas encore à enfiler son tu-tu….
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Le tu-tu n’empêchant pas la grâce de dense fais des pointes devant la glace pour qu’elle se barre…
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