J’ai opté ce matin pour un réveil décalé… Je souhaitais m’y essayer depuis longtemps mais j’ai préféré attendre pour ne pas prendre (trop) de risques. La conduite de notre mission requiert quelques vigilances.
Comme ceux qui s’y adonnent parfois s’en doutent, je n’ai pas été déçue !
Dès le levée, je me suis sentie fleurie… Oui c’est bien cela. Fleurie jusqu’au bout des bulbes qu’ont pris l’air…
Et amoureuse aussi … Oui amoureuse ! Que me dites vous ? De mon grand duc ? Oh oui, certes ! De ce côté, je vous rassure y’a rien qu’hibouge… Mais ce que je veux vous dire c’est que je me suis levée amoureuse. Amoureuse de vous, aussi ! Amoureuse de tout ! Amoureuse de nous tous, en fête !
Bref, j’étais apte à inverser la situation pour fleurir les cœurs et rependre mon amour tel un engrais Moiavectoi…
Mes sens me jouaient des tours et il me manquait sans doute Descartes en mains pour faire une analyse dialogique de la situation. Quoi qu’il en soit, je savourais ce moment précieux d’ozer voir les choses à ma façon…
… et d’ozer évacuer de ce corps, toutes les sources de dérèglement lacrimatique, aussi brocantiques soient-elles. Les aromauthentiques sont, de source sûre, un bon remède pour préserver sa flore et éviter les problèmes de mauvaise tripe.
J’acceptais donc sans résister, ce bouleversement interne si bienfaisant et me répétais pour m’y aider : « Non, ce cheval n’est pas une poche au champ! »….
Progressivement, le culte de l’inélégance consumériste a laissé le pas à toutes les excentricités sensationnelles, sensible et sensées.
En partant d’une interrogation très simple: Est ce car peint ? Je me suis laissée porter…
… par le fil du crayon … au milieu des pins sots qui ne voyaient dans ma question que pure provocation. Bien décidée à ne pas me laisser phagocyter par les foutaises mal à bille de ceux qui se complaisent à se livrer à des duels d’égo à égaux, j’ai poursuivi, de bonne mine, ma traversée dégommante…
C’est alors que je les ai croisés… Ils étaient nombreux!!!!
J’ignorais jusqu’à aujourd’hui l’existence de ce lieu où l’amour avait gagné tous les jeux et les toits. Les ailes et les îles. Les nounous et les veaux…
Ainsi, j’étais une fleurs parmi les fleurs, amoureuse parmi les amoureux et derrière moi se dessinait peu à peu un pont entre nos mondes… Il laissait passer la couleur…
Peint ou crayonné, finalement, on s’en doutait, point n’était là, la question…
© Les faits Plumes
Le décalage vous sied bien !
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🙂 Merci beaucoup Mathis … Une belle soirée à vous.
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